J'écris ton corps j'écris ton âme Sans l'intermédiaire des mots Mon amour dénoue ma tempête de flammes Sur le lit de moi-même où tu n'es pas Encore J'écris tes mains tes bras tes yeux ta bouche D'un seul trait qui parcourt en dément tes mystères D'un seul trait qui se tord qui se mord qui se traîne et proteste D'un seul trait convulsé qui t'étreint de cent gestes Louis Aragon (Les Chambres, II) ♥♠ |